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On le sait un très grand nombre des grands écrivains français ont aussi été traducteurs : motif de fierté pour certains d'entre nous ; signe évident, pour les autres, que la traduction a longtemps été, non pas une profession, mais une simple activité. Mais tous n'ont pas théorisé cette activité. Chateaubriand, si. Il a certes traduit le Paradise Lost de Milton pour ne pas mourir de faim pendant son exil londonien, mais il s'est aussi longuement expliqué et justifié (avant que Berman y revienne).

Vous trouverez aujourd'hui l'original, la traduction, l'introduction et un solide appareil critique, le tout rassemblé par Christophe Tournu, en deux volumes, chez Honoré Champion. Avec un avant-goût : https://www.honorechampion.com/fr/champion/11236-book-08535291-9782745352910.html
 
Salutations post-romantiques,
 
Nicolas Froeliger